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Dobro Pojalovat - Films
Dobro Pojalovat - Films

Indiangay

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17 janvier 2016

Furyo - de Nagisa Oshima

furyo21Dans un camp de prisonniers à Java en 1942 s'entassent plusieurs centaines de soldats anglais, australiens, néo-zélandais et néerlandais tombés aux mains des Japonais. Le responsable du camp est le capitaine Yonoi, un gradé craint et détesté par ses subalternes.

Intransigeant, il impose à tous une discipline de fer. La tension entre les deux communautés s'accentue avec l'arrivée d'un nouveau prisonnier, le major Jack Celliers : refusant de se soumettre, celui-ci rendra coup pour coup à ses geôliers... Le film est axé sur la découverte et la crainte qu'éprouvent ces deux hommes pris au piège de la guerre, dans un lieu clos, le camp, propre à l'éclosion de tout sentiment.

Mon avis : Indiangay

Superbe film. L'affrontement de deux mondes. De deux cultures de deux hommes face à face. La musique est également magnifique, envoutante, enivrante.

Les rôles interprètés par David Bowie, qui sait les sentiments qu'il inspire à son geolier et qui si l'on peut dire en profite et Ryuichi Sakamoto qui réprime les siens en raison du code moral imposé par son éducation et que l'autre, c'est l'ennemi.

Tout est dit au travers des regards, des expressions de visage. Qui a dit que les asiatiques avaient un visage impénétrable ? J'ai beaucoup aimé ce film.

 

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16 novembre 2015

A single man - de Tom Fort avec Colin Firth et Julianne Moore

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Synopsys :

Los Angelès 1962.

Depuis qu'il a perdu son compagnon Jim dans un accident, Georges Falconer, professeur d'université Britannique, se sent incapable d'envisager l'avenir. Solitaire malgré le soutien de son amie la belle Charley, elle-même confrontée à ses propres inrterrogations sur son futur. Gorges essaie sans trop y réussi de vivre "comme avant".

Une série d'évènements et de rencontres vont l'amener à décider s'il peut y avoir un vie après Jim.

 

 

Mon ressenti : Volodia

J'ai trouvé ce film fastidieux à regarder et j'ai eu beaucoup de mal à le visualiser jusqu'au bout. Sans doute ne ne l'ais-je pas compris à sa juste valeur ? 

L'histoire est celle d'un homme qui essaye de survivre, plus mal que bien, au décès accidentel de son compagnon.  Couple homosexuel (en 1960 on ne disait pas gay) fusionnel, ils vivaient isolés dans une maison de bois et de verre, dans une région de Californie pas encore devenue à la mode, quoi que, les constructions qui poussent le long de l'autoroute annoncent une gentrification prochaine.

Son quotidien est fait d'habitudes, dont chaque geste, chaque situation mettent en exerge et font ressurgir un passé à deux. Les jours sont rythmés par l'observation de ses voisins : le départ des époux aux bureaux, les tâches ménagères et la suveillance des enfants faites par les épouses restées au domicile. 

Le rituel de la journée est invariable, sans surprise. Il emprunte depuis des années, le même trajet  pour se rendre à l'Université ou il enseigne, un peu désabusé, la littérature anglaise à des étudiants soucieux d'améliorer leur condition sociale en se préparant un avenir  autre qu'un emploi à l'usine locale, obtenir une certaine sécurité et une aisance matérielle leur permettant de fonder un foyer. 

Georges observe ce qui l'entoure, il regarde les gens vivre, il ne fait pas partie de cette société qui n'est pas faite pour lui. Tout lui est devenu pesant, les banalités du quotidien insupportables. Georges est hanté par la mort de son compagnon. Peut on vivre au singulier lorsqu'on s'est vécus au pluriel ? 

15 novembre 2015

La confusion des Sentiments - Etienne Perrier - adapté du roman de Stéphan Sweig

 

 

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film d'Etienne Perrier 1979 adapté du roman de Stéphan Sweig, avec comme acteurs principaux : Michel Piccoli et Pierre Malet

Synopsis :

Roland, qui mène à Berlin une vie de débauché, décide à la suite d'une conversation avec son père, de partir pour une petite ville universitaire de province.

A peine arrivé, il éprouve une véritable fascination pour son professeur. Celle-ci lui donne une joie intense tant qu'elle reste cachée, mais inexorablement, la relation évolue jusqu'au scandale.

 

Mon avis : Volodia

 

Roland, le jeune étudiant découvre un sentiment exceptionnel pour son professeur de philologie anglaise mais il ne peut l'enregistrer comme attirance amoureuse. Admiration, croit-il, que cette totale dépendance où il s'enferme. 

Robert le professeur qu'il vénère. Sa femme qui l'a épousé par amour, mais surtout pour faire cesser les rumeurs d'une ancienne liaison de celui-ci avec un étudiant. Pourtant des instants étranges et d'inhabituels comportements déroutent le disciple, qui se croit parfois haï, alors qu'ils résultent simplement  de frustrations, d'une vie homosexuelle cachée.

C'est un roman grave, le récit d'une passion. La confusion des sentiments naît de la rencontre de ces deux êtres, qui en dépassant la frontière de l'amitié, vont se retrouver sur un terrain inconnu entre l'enfer et le paradis. C'est une oeuvre à la fois sulfureuse et incroyablement moderne. 

Nous avons beaucoup aimé ce film, car il traite d'un sujet délicat, et d'importance et le tout est fait avec sensibilité, sans dialogues, images ni plan graveleux comme se croit obligé d'afficher nombre de films traitant de l'homosexualité. 

9 novembre 2015

Le langage perdu des grues - de Nige Finch

Le%20langage%20perdu%20des%20gruesSynopsys :

Un jeune homme  angoisse à l'idée de révéler son homosexualité à ses parents. Ce qu'il ignore c'est que son père qui est aussi gay s'apprête lui aussi à faire son coming-ut et à détruire son mariage.

 

Mon avis : Volodia

L'action dans le livre se déroule à Londres, alors que dans le film, elle se déroule à New York avec pour toile de fond l'épidémie de sida, et raconte la révélation de l'homosexualité de Philip  Benjamin à ses parents Owen et Rose.

Son aveu a un impact immédiat sur leur "vie confortable". Sa mère ressent de la tristesse motivé par le danger sexuel auquel s'expose son fils en tant qu'homosexuel. Pour son père, c'est la fin du monde.

Confronté à ce que lui apprend son fils, Owen est inconsolable, accablé par son incapacité à accepter sa propre homosexualité refoulée, qu'il n'assouvit que lors d'escapades clandestines dans des bars, cinéma, et "autres endroits gays",le dimanche après-midi.

J'ai trouvé ce film magnifique. Entre l'homosexualité assumée du fils et celle du père, honteuse, secrète enfouie sous la respectabilité d'un mariage et qui pour assouvir ses pulsions n'a d'autres choix que la pénombre des salles de cinéma porno ou  retrouver ses semblables et autres prostitués.

J'ai aimé le livre et n'ai pas été déçu par le film qui est à voir et à revoir, comme un classique du cinéma homosexuel.

9 novembre 2015

Les garçons de la bande de William Friedkin

LES_GAR__ONS_DE__50d3327baabd8_213x289Synopsis :

Dans un appartement de l'Upper East Side, Michaël, homosexuel cynique au train de vie princier, organise une fête d'anniversaire pour son ami Harold.

Alors que les premiers convives s'amusent et se charrient, Harold tarde à apparaître, Michaêl doit en outre accepter un invité de dernière minute : son ami de fac Alan, homme marié qu'il soupçonne d'être un "homo refoulé". Lorsque Harold arrive enfin, celui-ci affiche une humeur sarcastique qui alourdit l'atmosphère. Chacun laisse alors éclater ses rancoeurs...

 

Mon avis : Volodia

Dans ce film on retrouve l'essentiel de ce qui fait qu'un homme est homosexuel : L'efféminé, le dragueur, le gigolo, l'esthète, le cynique, l'amoureux et tout ce petit monde qui n'ont en fait qu'en commun le fait d'aimer leur semblable,  se reçoivent, s'amusent et font "les folles". Au cours de la soirée, après l'arrivée d'Harold très en retard à sa fête d'anniversaire et suite à ses remarques acides, l'alcool faisant son effet, la réception tourne au vinaigre. La violence physique et verbale atteint son paroxysme avant de s'éteindre d'elle-même quand finie la nuit.

J'ai beaucoup aimé ce film. Il nous montre une galerie de personnages bouleversants par leur humanité. 

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23 août 2014

Les fraises des bois - Dominique Choisy

 

Les Fraises des bois

Synopsis :

Violette  vit en Picardie chez ses parents, de riches propriétaires agricoles. Gabriel est caissier dans un supermarché. En apparence ces deux personnages discrets sont sans histoire. Pourtant, ils étouffent dans leur quotidien et cachent chacun de sombres secrets.

De croisements incertains en rencontres fortuites. Ils vont  au fil des saisons essayer de se libérer de ce qui les entrave : leur parcours sera imprévisible et les solutions radicales.

 

Mon ressenti : Volodia

Je me suis ennuyé du début à la fin qui finit par un carnage. Je n'ai pas du tout été sensible aux éventuels états d'âme des personnages. Bref, je n'ai pas compris le battage médiatique lgbt fait autour de ce film que je qualifie moi d'inintéressant.

8 juin 2013

Edward II- Derek Jarman

Edward-II_portrait_w193h257Synopsis :

Nouvellement couronné, Edouard II d'Angleterre rappelle son fidèle ami et amant Piers Gaveston de l'exil. Follement épris de ce dernier, Edouard II le couvre de cadeaux et de titres honorigiques, suscitant la jalousie de la cour.

Gaveston fait torturer et enfermer l'évèque de Winschester, respônsable de sa déportation, avec l'appui du Roi. Outragé par cet acte, la cour s'organis autour de Mortimer, le chef des armées, et de la reine Isabelle, souveraine délaissée, pour exclure Gaveston.

Edouard sous la contrainte doit bannir son amant...

 

Mon avis : Volodia

Je n'ai pas du tout aimé. Sans doute aurais-je du me pencher plus sur la mise en scène que sur l'histoire. Car j'étais "parti" sur une reconstitution historique mise au goût de notre époque.

Et là, catastrophe, si certaines éléments de l'histoire ont été préservés, on navigue à vue dans une mise en scène baroque, un bric à brac de scènes se voulant esthétique et, ou l'imagerie récurrente gays (cuir, débardeur, etc..) doit servir  de faire valoir ou plutôt à faire vendre tout ce fatras prétentieux. 

C'est un film auquel j'ai essayé d'accrocher jusqu'à la dernière image, mais qui m'a rebuté tellement c'est brouillon, cliché, bref, moche !

10 mai 2013

Immeuble Yacoubian - Marwan Hamed

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Construit en 1930 en plein coeur du Caire, l'Immeuble Yacoubian est le vestige d'une splendeur révolue.

Aujourd'hui, à travers les chemins des habitants qui s'y croisent, se dessine un portrait sans fard de l'Egypte moderne, où se mêlent corruption politique, montée de l'islamisme, fracture sociale, absence de liberté sexuelle et nostalgie du passé.

Le portrait d'une société complexe et  colorée, surprenante et attachante.

Adaptation du célèbre best-seller de Alaa El Aswani, l'Immeuble Yacoubian est au cinéma une fresque gigantesque, au budget pharaonique. Au rythme des chansons d'Edith Pial, on regarde vivre et on s'attache à ces personnages hauts en couleurs qui nous font mieux comprendre l'Egype et le monde d'aujourd'hui. Servi par un casting de stars du cinéma égyptien et arabe (Adel Imam, Youssra, Nour El-Sherif...). Ce premier film de Marwan Hamed est un chef-d'oeuvre incontournable.

 

 

Mon avis : Volodia

A travers l'histoire d'un immeuble construit à l'apogée de la colonisation, c'est la déliquescence de tout un pays, depuis son accession à son indépendance en 1953, qui nous est racontée et surtout montrée.

Cette société Egyptienne, européanisée, cultivée, à la pointe de la modernité, qui bascule dans le sordide, la misère tant sociale que financière, la crasse, et qui a pour nouveaux maîtres, non plus des britanniques, mais des égyptiens parvenus, prêts à toutes les bassesses pour acquérir la prestance de leurs anciens maître, conserver y compris par la terreur, le peu de pouvoir qu'ils ont. Quant à la situation des femmes, elles sont soumises à la concupiscence d'employeurs ou d'hommes qui sous couvert de la religion les vendent comme des marchandises et/ou les utilisent comme des objets.   

C'est un très beau film.

14 avril 2013

La ligne de beauté - Saul Dirb

124035Synopsis :

Nick Guest, un jeune gay d'origine modeste, diplômé d'Oxford est invité dans l'hôtel particulier de la riche famille Fedden. Il entre alors dans l'intimité de la famille : Gerald, le père, député conservateur très ambitieux ; la mère, Rachel, issue d'une famille plus que fortunée ; Catherine, la fille maniaco-dépressive ; et le fils Toby, dont Nick est amoureux.

Emporté dans ce tourbillon, Nick découvre la vie facile, le pouvoir, la cocaïne et l'amour, dans les bras de Léo un jeune homme noir très sexy, puis dans ceux du fils d'un magnat libanais de la grande distribution.

Mais derrière le vernis de la respectabilit de la famille Fedden, une autre réalité, plus sombre, apparaît et Nick devra affronter la cruauté d'un monde dont il avait cru, un temps faire partie.

 

Mon avis : Volodia

Ce film est adapté du Best-seller d'Alan Hollinghurst "La ligne de Beauté", un diamant dans un écrin de cynisme.

L'auteur nous raconte la vie londonienne des années 1980 vu par les yeux de Nick Guest, un jeune homme séduit, par la découverte de l'homosexualité et par le luxe de la vie de la haute société anglaise sous Margaret Thatcher.

Installé chez un politicien Nick mène une vie de parasite. Il est l'amant du fils d'un magnat libanais, plein au as, drogué à la cocaîne. Il a une vie facile. Tous les "coups" du milieu homosexuel sont décrits sans fausse pudeur.

Le sida jette une note sombre vers la fin du récit, avec son lot de souffrances et de trahisons qui gagne le devant de la scène, tandis que le piège de l'intrigue est mis en place.

Contrairement à ce que je craignais je n'ai été déçu ni par le livre, ni par le film ce qui est rare, car il y a souvent un décalage entre les deux, dû au fait que non seulement il est difficile en moins de 2 h de film de faire passer toutes les émotions d'un livre, mais également, de les montrer dans toute leur intensité et leur audace....

30 octobre 2012

Les Faux-Monnayeurs - de Benoît Jacquot

Les Faux Monnayeurs

Synopsis :

Dans l'agitation de l'entre-deux guerres, alors que Bernard, étudiant parisien de 17 ans s'apprête à passer son baccalauréat, il apprend qu'il est né d'une liaison extra-conjugale.

Cette révélation bouleverse la vie de son foyer. Il en profite pour fuir et se réfugie chez son ami Olivier. Ce dernier est amoureux de son oncle, Edouard, écrivain de 40 ans environ. Bernard Sympathise avec lui et devient le secrétaire de l'écrivain.

Jaloux, Olivier s'abandonne dans les bras de Robert de Passavant, un écrivain Homosexuel malhonnête et médisant. Sous l'influence de son amant, Olivier va changer d'attitude à l'égard de ses amis.

 

Mon avis : Volodia

Bof, les acteurs ne correspondent pas à l'âge qu'ils devraient avoir. L'histoire est ennuyeuse, car dépassée. Bref je me suis ennuyé et ai regardé ce film en dilettante.

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