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Dobro Pojalovat - Films

Dobro Pojalovat - Films

Indiangay

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15 janvier 2023

Romeos - de Sabine Bernardi

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Synopsis :

Lukas vient d'avoir 20ans, il commence son service civil en même temps que sa meilleure amie Ine

Face aux autres, il tente de préserver son secret. Lukas est transgenre, une fille devenue garçon. Plein d'enthousiasme pour la vie, il commence à fréquenter la scène gay de Cologne où il rencontre le séduisant Fabio, un jeune himme effronté, téméraire et sûr de lui. Tout ce que Lukas aimerait être. Une véritable attraction naît entre les deux garçons, mais leur histoire pourra-t-elle résister au secret de l'identité de Lukas ?

Mon avis : ChezVolodia

Dans ce film, nous suivons Lukas, jeune homme transgenre FTM, encore en début de transition ce qui veut dire, aucune interventions chirurgicales effectuées, mais avec une apparence masculine. Lukas malgré un changement d'identité à quelques difficultés à se faire reconnaître et accepté en tant qu'homme. Que ce soit par une partie de sa famille que dans le centre ou il effectue son service civil et/ou il a été logé dans l'aile des filles malgré ses demandes répétées.

Son secret est partagé par sa meilleure amie, depuis l'enfance, qui bien que compréhensive et jouant "le jeu", a du mal à accepter la disparition de miri (Myriam) au profit de Lukas. D'autant que celui-ci est obnubilé par son apparence, et ne pense qu'à atteindre ce qu'il croit être le summum de la masculinité. Sa vie ne tourne qu'autour de sa testotérone et sa future mamectomie qui,  le croit-il, lui donneront enfin la légitimité à laquelle il aspire.

Ce film est sans contexte militant et n'échappe pas aux clichés, qu'une telle situation engendre. Pour les personnes non informées du parcours FTM, cela peut les intéresser, pour les autres, c'est un "peu lourd.".Toutefois, cela a le mérite de nous faire comprendre et éprouver (du moins pour moi) de l'empathie pour Lukas.

Lukas préfère les garçons et tombe en admiration devant Fabio, beau jeune homme, entouré d'hommes et de femmes, sûr de son charme, reflet de la confiance qui lui manque et qu'il souhaiterait avoir....Suite au outing volontaire fait par une petite soeur insupportable, la situation de Lukas devient encore plus compliqué....

Et là nous en revenons toujours au point d'achoppement pour un ftm, comment faire comprendre ou dire sa réalité physique, sans provoquer le rejet, le dégoût ou l'hilarité, alors que le désir tenaille aussi bien l'un que l'autre, lorsqu'on possède encore tous ses attributs féminins. Certaines réflexions de partenaires éventuels sont tout simplement insupportables, mais malheureusement réelles.

Ce film a des relents de : Brace Trans Short, dans lequel le héros bien "qu'opéré" partiellement et affichant tous les codes de la masculinité se fait blackboulé sans ménagement ; voir lien ci-dessous :

http://chezvolodia2.canalblog.com/archives/2019/09/23/37657571.html.

Mais pour un homme gay et non bi ou queer, c'est une réalité. La réalité d'un corps qu'il nous est impossible d'accepter, et ce malgré l'amour que l'on pourrait éprouver pour la personne, le désir part en déliquescence. Alors après, on va me rétorquer... oui mais tu aimes une personne et non un corps"  et ce à quoi je réponds effectivement, mais l'un ne va pas sans l'autre. Tu aimes, tu désir, tu veux satisfaire les sens de ton partenaire et les tiens. C'est la vie., et très compliqué pour l'un comme pour l'autre, car comment faire comprendre sans humilié l'autre, avec tact, et gentillesse que c'est impossible, car en vous-même, ce corps soit il vous est indifférent, soit il vous dégoûte ?

Le film reste positif et laisse au spectateur le choix d'une fin heureuse, en se terminant par un magnifique cliché, mais bon on pardonne à la réalisatrice en raison du message qu'elle veut faire passer. Reste que c'est un beau film qui nous entraîne dans diverses émotions bonnes et/ou mauvaises et que L'acteur/l'actrice qui joue Lukas attachant et touchant de vérité. 

 

Mon avis Indiangay :

L'auteure a tapé juste en réalisant ce film. En effet, s'il existe un nombre conséquent de films sur la transidentité, les films mettent souvent en scène des hommes vers femmes (mtf). Ce n'est que le second film que je regarde concernant la problématique ftm dans les relations amoureuses,  et bien qu'y étant sensible. Je n'aime pas beaucoup les ftm, les trouvant trop égocentriques dans leurs désirs. Tout doit plier devant eux, famille, amis, société, et relations amoureuses. Ce film bien qu'intéressant est comme le dit Volodia, bourré de clichés, mais rellétant une réalité, et bien qu'ils martèlent à qui veut l'entendre que le genre n'a rien à voir avec le sexe, l'un ne va pas sans l'autre. 

En ce qui me concerne, si j'aime un homme, je le veux complet et non un ersatz. Idem, si j'étais attiré par les dames, je souhaiterai qu'elle soit féminine et dans ses attitudes et dans son intimité. Oui je suis affreusement binaire et je n'en ai pas honte.

Dans ce film, j'ai trouvé  que Lukas bien que touchant dans ses émotions, est souvent égocentrique dans ses réactions. Quant à Fabio, je ne comprends pas l'intérêt qu'il suscite, je le trouve falot, avec un physique quelconque. Mais bon il en faut pour tous les goûts.

 

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8 novembre 2022

La victime - drame réalisé par Basil Dearden

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Synopsis :

Melville Farr  un avocat londonien réputé et père de famille, mène une vie de couple apparemment heureuse et sans histoire : il va obtenir une promotion et pourrait prétendre à une carrière de juge.

Tout change lorsque Jack "Boy" Barrett  l'appelle par son nom en plein travail. Le passé le rattrape alors. C'est un de ses anciens amants, qui avait volé deux mille trois cent livres à l'entreprise où il travaillait et qui est désormais recherché par la police. De peur qu'il ne soit découvert et privé de sa carrière promise, Melville Farr refuse de l'aider.

Ne trouvant aucun soutien, Jack est arrêté et refuse de révéler ce qu'il a fait de l'argent, avant de se suicider par pendaison dans une cellule au commissariat.

Ayant appris cette nouvelle, Melville est bouleversé et décide de poursuivre la trace des maîtres-chanteurs, et finit par être victime d'un groupe de ces derniers. En dépit des articles qui ne manqueront pas de paraître dans la presse à scandale et qui détruiront sa carrière, il accepte d'aider la police.

 

Mon avis : Chez Volodia

Ce film met en exergue la vie souterraine et dangereuse que vivait les hommes aimant leurs semblables, les plus semblables possibles, parallèlement à la loi de 1861 en vigueur en Grande Bretagne faisant de tout homosexuel un criminel passible de 10 ans de prison. L'intrigue policière étant, elle, reléguée au second plan. 

Nous voyons tous les aspects de cette vie de paria - Constituée d'apparences, de mensonges, de chantages, de déchéance - Par les homosexuels, eux-mêmes, persuadés de la déviance de leur sexualité. Se mariant avec des femmes faisant figure de "cache-tapette" qui espéraient que leur amour et la vie de famille qui va avec permettraient à leurs époux de changer, d'être enfin aimées comme toute femme à le droit de l'être, et considérant les amants de ceux-ci comme des besoins du corps sans réel affect.

Les conséquences d'être découvert en plus de la prison étaient surtout la mise au banc de la société, la perte de la famille que l'on s'était constituée et de sa famille de naissance, de son travail sans espoir dans retrouver un autre bref une mise à mort plus ou moins lente mais inéluctable qui finissait souvent par se concrétiser par un suicide. Les maîtres chanteurs avaient de beaux jours devant eux, leurs victimes n'osant porter plainte préférant payer à vie plutôt que d'affronter la justice.

Melville Farr (Dirk Bogarde) avocat à succès décide d'assumer son homosexualité en collaborant avec la justice quitte à perdre tout ce qu'il avait construit et son avenir. L'intrigue est menée de main de maître.

Ce film diffusé en 1961 a fait scandale, car on y voyait des hommes ordinaires auxquel on aurait pu s'identifier - loin des hommes efféminés que l'on s'imagine à partir du moment ou l'on parle d'homosexualié, et la mode queer n'était pas encore née -  Beaucoup d'acteurs ont refusé ce rôle en raison du thème sulfureux du film. Dirk Bogarde, lui-même homosexuel, a accepté ce rôle difficile et y met tout son talent. Il est à noter qu'il a joué également dans des films tels que Portier de Nuit, Les Damnés, Mort à Venise, films pour le moins ambigüs et sujets à polémiques.

J'ai beaucoup aimé ce film plaidoyé à plus de tolérance et à la dépénalisation de l'homosexualité. Ce qui sera fait en 1967 en Angleterre pour les hommes de plus de 21 ans yant des relations avec des hommes. 

Pour information : ce film est disponible en CD sur Amazon

8 juin 2022

Mon oncle Frank de Alan Ball

MON ONCLE FRANK

SynopsIs :

En 1973, Frank Bledsoe et sa nièce de 18 ans Beth prennent la route de Manhattan, direction Creekville en Caroline du Sud pour asister à l'enterrement du patriarche de la Famille. Mais un invité surprise se joint au roadtrip : Walid compagnon de Frank.

Mon avis : ChezVolodia

Beth, 14 ans en 1969,  entretien une relation privilégiée avec son oncle Frank. Elle ne comprend pas l'attitude de sa famille qui semble ignorer la présence de Frank et notamment son grand-père qui multiplie les humiliations envers son fils ainé.

A 18 ans, elle quitte la Caroline du Sud pour suivre ses études à l'université. Son oncle étant professeur, elle lui rend une visite surprise et tombe nez à nez avec Wlide qui se présente comme son colocataire. A l'issue d'une soirée mémorable, Frank finit par avouer à Beth qu'il est homosexuel et que Walid est son compagnon.

C'est au cours de cettte visite qu'un appel téléphonique prévient Frank du décès de son père.et sur l'insistance de sa mère, il décide de se rendre aux funérailles. Frank, Walid et Beth s'installe au motel malgré la réprobation de la famille...

Après les funérailles, la famille est réunie par le notaire pour la lecture du testament. L'épouse et deux des enfants sur les trois reçoivent leur part d'héritage sauf, Frank déshérité par son père en raison de "ses relations perverses et vicieuses avec d'autres hommes". Humiliation suprême, son homosexualité est dévoilée aux yeux de tous. Frank s'en va...

Après avoir bu plus que de raison, il erre au hasard, se souvenant d'un passé difficile et traumatique ou adolescent il a vu le garçon qu'il aimait se jeter dans le lac. Très croyant, il n'arrivait pa à assumer ses sentiments ceux-ci étant un "péché" au yeux de dieu.

Dans ce film, la violence est psychologique, masquée par le voile des apparences, moyen d'acheter la paix sociale,  d'éviter et/ou de se protéger les persécutions de toutes sortes et surtout judiciaires qui condamnait l'homosexualité. L'utilisation lors de réunions familiales de femmes faisant office de "cache tapette).

J'ai bien aimé ce film qui nous fait prende conscience de l'évolution des droits homosexuels dans un espace temps pas si éloigné que cela.

28 juillet 2021

Le Droit du plus fort - Fassbinder

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Synopsis :

Franz, dit "Fox", forain au chômage, drague Max, antiquaire qui va l'introduire dans la société homosexuelle bourgeoise. Ayant gagné au loto, Franz tombe sous la coupe d'Eugen, qui pille son compte en banque tout en essayant de lui inculquer les bonnes manières. Bientôt ruiné, il sera abandonné par ses amis...

DVD disponible sur la Fnac au prix de 13 euros et sur Amazon au prix de 11,99

Mon avis : ChezVolodia

A la fin, Franz reste sur le pavé. Il avale un flacon de somnifère et alors qu'il agonise, il est dépouillé par deux jeunes... 

Le message du film est très caricatural. Franz est humilié sans aucune pitié et l'histoire terriblement inexorable une torture pour le spectateur. La représentation du milieu homosexuel sacrifie gravement aux clichés. Fassbinder souhaitait que le spectateur oublie que le film ne mettait en scène que des hommes et de fait, la cruauté acerbe et satirique du film est comparable à la description des milieux bourgeois et petits bourgeois.

Si on a pu passer passer par-dessus la barrière du sexe, reste celle de la classe sociale et de l'éducation. Le Droit du plus fort, ne laisse aucune issue, abstraction faire de rares moments.

28 juillet 2021

Les larmes amères de Petra von Kant de Fassbinder

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Synopsis :

Styliste de mode très réputée, Petra von Kant vit une vie de femme libre et indépendante, assistée de Marlène, qui est à la fois sa secrétaire, sa dessinatrice, sa bonne à tout faire entièrement soumise. Petra tombe folle amoureuse de Karin, une jeune prolétaire dont elle décide de faire son mannequin vedette…

DVD disponible à la Fnac  au prix de 13 euro et sur Amazon au prix de : 8,60 euros 

Mon avis : ChezVolodia

Ce film est le premier d'une série de drames sur la classe moyenne supérieure, qui mêlent motifs tirés des productions hollywoodiennes des années 1940 rue la Female Paranoia, comme Soupçons, Hantise ou le Secret derrière la porte à une approche plus documentaire, plus clinique de l'effondrement d'une personnalité.

Les Larmes amères de Petra von Kant  évite délibérément de dissimuler qu'il est l'adaptation d'une pièce de théâtre. Le film est divisé en cinq actes dont l'action se déroule dans le même espace devant une peinture de Poussin et le jeu des comédiennes renforce encore l'unisson (et la clôture) émotionnelle du film et ne permet jamais au spectateur d'oublier le caractère artificiel de la situation dramatique.

Petra Von Kant n'est qu'en apparence maîtresse de sa vie. Karin Thimm l'une de ses modèles n'a qu'à paraître avec son audace et son insolence, et Petra tombe désespérément et tragiquement amoureuse. Karin est une beauté issue de la classe ouvrière qui se sent attirée par le style de vie et le goût de Petra, mais qui est bien trop sûre d'elle, de ses propres valeurs et de ses choix ( (bi) sexuels pour devenir la proie d'une Petra von Kant assoiffée d'amour et possessive.

Le jour de son anniversaire, Petra attend un geste de Karin, et en présence de sa mère et de sa fille, elle fait une dépression nerveuse. Pendant sa convalescence, elle comprend que l'amour est plus que la possession et dépendance de l'être aimé. Elle propose à Marlène qui n'était jusqu'alors que le témoin muet des évènements de devenir sa partenaire, mais celle-ci fait sa valise et s'en va.

Aucun personnage masculin n'apparaît dans le film, mais la chambre/salon/atelier de Petra est dominée par la peinture de Poussin que la caméra cadre le plus souvent sur le bas-ventre d'un homme. C'est autour du phallus, que Fassbinder développe ce drame de la perte de l'objet d'amour et de sa propre identité avec son sens habituel de la symétrie dramatique et son ironie destructrice.

 

 

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16 avril 2021

Cruising - (La Chasse) le film polémique de William Friedkin

La chasse

Synopsis :

Al pacino est un habitué des rôles de durs, de flics déterminés : tous les fans de Heat, Serpico et autre Insomnia pourront en témoigner. Mais dans la chasse vous le découvrirez au sein d'un univers bien plus glauque et cruel, celui du monde Sado-Maso, nterprétant un policier devant infiltrer ce milieu afin de traquer un tueur en série décimant les homosexuels.,

William Friedkin (l'Exorciste, French Connection) donne ici vie, d'après sa propre adaptation du roman de Gérard Walker, à cette histoire, dure, dérangeante et cruelle, qui entraîne le public malgré lui dans un mond dangereux et attirant à la fois. Enfin, la performance exceptionnelle d'Al Pacino  dans la peau d'un homme tourmenté et en constante remise en question, reste la pièce maîtresse de ce thriller atypique.

Mon avis : Indiangay

Dès les premières images de ce film on sent qu'on entre dans un monde clos, qui a ses règles, ses codes.

On est loin de l'imagerie populaire du pd efféminé. Tout le film ou presque se passe la nuit, entre boites cuirs, parc public et back room. Ces hommes sont habillés de vêtements de cuir noir, qui  "craquent à chaque mouvement, le bruit des chaines accrochées à leur vêtements fait autant de bruit. Seul semble compter leur recherche éperdue du plaisir sous toutes ses formes, même les plus glauques. Quant aux meurtres, ils ne sont pas pour nous étonner vu l'ambiance qui règne dans ces endroits.

12 février 2021

Girl de Lukas Dhont

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Synopsis :

Lara 15 ans, rêve de devenir danseuse étoile. Avec le soutien de son père, elle se lance à corps perdu dans cette quête d'absolu. Mais ce corps ne se plie pas si facilement à la discipline que lui impose Lara, car celle-ci est un garçon.

Mon avis : ChezVolodia

J'ai bien aimé ce film car il nous montre avec beaucoup de sensibilité et de pudeur, le quotidien d'une adolescente presque comme les autres.

Cette future jeune femme ne semble rencontrer aucun souci extérieur, son père bienveillant et compréhensif, a changé de région et d'emploi afin de l'accompagner dans son parcours de transition. Elle est d'ailleurs en attente de prendre des hormones féminines.

Elève douée, Lara a été acceptée dans son identité de genre, pour trois mois d'abord puis en raison de ses résultats, pour l'année, dans la plus grande école de danse du pays.

Toutefois, Lara est une jeune personne introvertie et sensible avec une énorme dysphorie de genre due à son corps de garçon dont elle s'évertue à gommer "l'intimité" par des bandes élastiques adhésives et ce, malgré l'interdiction de son père qui n'a de cesse de lui répéter la dangerosité pour sa santé.

Aussi, lorsque ses camarades féminines du cours de danse l'incite à montrer comment elle gère son physique masculin, au motif qu'elle les voient nues sous la douche Lara se sent humiliée et se renferme encore un peu plus. Le traitement homormonal ayant débuté et ne donnant pas assez rapidement les changements attendus, elle s'enferme dans la dépression jusqu'au geste fatal .....!

Ce qui est intéressant dans ce film c'est cette dysphorie qui lui fait prendre son corps en horreur. Et là, nous sommes en plein dans la transidentité et non dans le transgendrisme qui fait que certaines personnes qui se disent femmes gardent leur attribut masculin. La mode depuis quelques années est qu'à la naissance on se dise assigné garçon ou fille. Ce qui pour moi est une hérésie. Tu as un appareil génital masculin, tu es un garçon. Un appareil génital féminin tu es une fille attendu qu'il peut y avoir des anomalies comme les intersexués mais là encore c'est rare.  Tu n'es pas assigné, tu es !!!

Ainsi va le monde et la génétique de reproduction et de développement. Les transgenres ne sont pas des transsexuelles (ls). Elles/ils n'ont que l'apparence du genre auquel ils/elles s'identifient et qu'on ne vienne pas me dire que c'est de la transphobie... 

 

 

21 décembre 2020

5 danses de Alan Brown

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Synopsis :

Quand Chip abandonne son ancienne vie, il n'a qu'une idée en tête : partir à New-York pour vivra sa passion !

Excellent danseur, il intègre rapidement une petite troupe de danse de Soho avec laquelle il apprécie répéter. Mais il s'aperçoit vite que son quotidien est aussi rythmée par le travail acharné, la compétitivité entre danseurs et la peur de ne pas être à la hauteur.

Heureusement il trouve vite un eu de réconfort et de soutien dans les bras de Théo.

 

Mon avis : Indiangay

Si vous n'appréciez pas la danse, ce film n'est pas fait pour vous.

En effet, bien qu'une "amitié" se noue, le film est essentiellement axé sur la danse, avec tout ce que cela comporte de sacrifices pour exceller dans un art ou il existe peu de place pour les loisirs et les états d'âmes, ou il faut sans arrêt se remettre en question, progresser au risque d'être dépassé voire regresser.  L'histoire "d'amour" qui se joue en parrallèle n'étant qu'accessoire.

 

29 novembre 2020

Transparent - Série TV

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Synopsis :

Morton réunit ses trois enfants maintenant adultes pour leur parler d'avenir, seulement il ne s'agit pas d'héritage mais de son identité de genre. Professeur à la retraite, il devient Maura

Mon avis : ChezVolodia

L'histoire se passe dans une famille américaine aisée non conventionnelle voire parfaitement déjantée, de confession juive, praticante sans excès. Le père ancien professeur à la retraite est divorcée de son épouse avec qui il est resté en très bon termes. Ses trois enfants, l'ainée semble avoir une vie sans problème est mariée avec deux enfants. Le second, un fils qui enchaîne les conquêtes féminines et est très intéressé par l'éventuelle récupération de la maison de son père qui souhaite s'installer "ailleurs. La plus jeune totalement borderline est incapable d'aller jusqu'au bout de quoi que ce soit, études, projets, amours et prend son père pour une planche à billets.

Celui-ci décide de réunir ses enfants en vue de leur annoncer une décision importante. Celle d'un changement de genre mais, ceux-ci sont tellement égocentrés sur leurs propres affaires et intérêts qu'il y renonce leur précisant simplement qu'il lègue sa maison à sa fille ainée d'où quelques chicanes et grincements de dents entre les enfants. 

Le film tourne autour du coming out du père. De sa quête d'affirmation de soi avec en parallèle les déboires amoureux, financiers et identitaires de ses enfants, la sénilité et la mort annoncée du compagnon de son ancienne épouse et du comment il va pouvoir annoncer "cette bombe" et se dépétrer d'une situation devenant invivable.

J'ai beaucoup aimé cette série qui se déroule au pas de charge, avec des rebondissements inattendus, une homme totalement dévoué à sa famille, qui devenant femme souhaite pour une fois souhaite susciter l'intérêt de ses enfants sur lui, ses propres désirs, et qui a toute les peines monde à les tirer de leur égocentrisme. Son épouse et sa fille ainée finissent par comprendre sa décision et à l'accepter, mais ce n'est pas fini, loin de là.......Le fils tombe amoureux de la femme rabbin de sa communauté, la fille ainée se met en couple avec une ancienne conquête d'université quant à la cadette, elle se découvre lesbienne voire ftm et se met en couple avec son amie intime, bref une famille borderline comme on les aime....

En plus de l'histoire, j'ai été intéressé par le personnage de Maura, loin d'être une bombe sexuelle ou une gravure de mode comme sont souvent représentées les transsexuelles dans la plupart des films. Non, Maura n'est pas cela, elle n'est pas toute jeune, pas jolie, son passing laisse à désirer mais elle est attachante, dans sa féminité maladroite, ses doutes, et surtout l'amour inconditionnelle de sa famille qu'elle continue à faire passer avant son propre bien être.

Série à voir et à revoir si vous avez prime vidéo d'Amazon. 

1 août 2020

Parole de King de Chriss Lag

Parole de king

Synopsis :

Si les Drag Queen occupent  le devant de la scène des cabarets, peu de gens connaissent les Drag Kings qui se servent des codes de la masculinité pour jouer avec ceux de la féminité.

"Paroles de King !" part à la rencontre de 22 Drag Kings sur scène, en coulisse, dans des ateliers et nous font découvrir ces personnages exraordinaires et attachants venus de toute la France. Ils s'appellent  Louis (e) de Ville.  Tom Nanty, Victor Lemaure,  Diego, Valentin Crève Coeur, Livio Bellugio, Augustin de Bord... entre autres. Ils portent une moustache, du cuir, une casquette, un noeud pap... Ce film permet à tous de s'interroger sur ses propres rapports au masculin et au féminin.

Mon avis : ChezVolodia

Hum, ce documentaire ressemble beaucoup au film documentaire VenusBoyz, mais en mieux, beaucoup mieux à mon sens. Dans VenusBoyz qui se contentait de nous montrer des numéros de scène sans réelle explication ormis celle de la dérision, de la moquerie et de la vulgarité, enfin c'est ce que j'ai pensé en regardant ledit documentaire.

http://chezvolodia2.canalblog.com/archives/2009/10/09/15361694.html

Dans le présent film, les acteurs (trices) expliquent leur démarche de performeurs avec des arguments que cette fois-ci j'étais prêt à entendre et surtout, à essayer de comprendre.  Il m'a tout d'abord fallu accepter que des corps de femmes s'approprient le corps d'hommes qu'elles ont voulu "imiter" et cela dans toute leur intimité ce qui n'a pas été chose facile pour elle, sans doute, pour des raisons "techniques", mais également à accepter pour moi ou je me suis vu nu - non pas dans les rôles interprétés car surjoués (n'oublions pas que nous sommes au spectacle) et ne représentant qu'une part de la gente masculine - mais violé dans mon intimité, dans ces gestes et pensées que seuls des hommes sont à même de partager en toute confiance. Tout l'intimité de notre corps masculin est analysée, décryptée et surexposée au vu de toutes (car j'ai cru comprendre que le public était essentiellement féminin bien que je ne pense pas que les hommes y soit refoulés).

Les acteurs/trices sont toutes féministes, militantes ou pas, lesbiennes ou pas, queer et trans. Toutes les déclinaisons LGBTQI y sont représentées, elles viennent à cet atelier de travestissement pour si j'ai bien compris déconstruire le genre qui nous est inculqué depuis notre naissance par des codes imposés par la société. Alors qu'en réalité le genre est inné d'où une certaine explication de la transsidentité et la dysphorie corporelle. Faire accepter la possibilité d'un genre fluid, passant du masculin au féminin sans jamais se décider pour un seul. Une personne peut être qui elle veut, quant elle veut et nul n'a le droit de lui imposer qui elle doit être ! 

Mon avis : Indiangay

Tout comme le premier film "VenuzBoyz" je l'ai trouvé dérangeant. Dérangeant dans le fait que des femmes se commettent à de telles parodies que je juge obscènes et vulgaires.  Je les trouve peu crédibles avec leur corps féminin tout en rondeur qu'elles n'hésitent pas à exhiber en public, dans des scènes qui me font rougir de honte pour elles. J'ai eu beaucoup de mal à intégrer la notion de spectacle, de performances où toutes les attitudes sont bien évidemment exagérées dans le but de faire ressortir les caractéristique d'un genre masculin "honni ?".

Et puis, une fois ma première impression passée, j'ai écouté ce qu'elles disaient et je les ai regardé autrement. Si leur but est de dénoncer les comportements machistes qu'elles rencontrent dans la société pourquoi certaines sont transgenre (ftm) ou bien, pourquoi oscillent-elles entre le masculin et le féminin, cela me semble contradictoire. 

Le fait d'être un homme influence-t-il mon jugement ? j'ai plus l'habitude d'hommes se travestissant en femmes telles les Drag Queen que je comprends parfaitement comme une performance artistique. Je sais que leur corps est masculin et que des prothèses font partie intégrante de leur panoplie de transformation et cela ne me gêne pas. Pourquoi, est ce que je ressens du dégoût lorsqu'une femme torture son corps pour qu'il se rapproche du masculin ????  Une femme qui se se bande les seins et se fabrique un pénis pour ressembler à un homme provoque chez moi l'irréprésible envie de me gausser, du mépris et un rejet violent de ce qu'elle veut paraître être et ce quelque soit ses motivations. 

En fait cette transformation du corps qu'elle soit pour dénoncer : une emprise des hommes sur les femmes, ou une supériorité  que leur accorde une société qu'ils ont contribué à créer me dérange, car  s'approprier l'espace public ne passe pas obligatoirement par l'humiliation du genre opposé.  

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